Marrakech

Au Maroc, on ne peut oublier longtemps qu'on ne se trouve plus en Europe. L'étroit Détroit de Gibraltar qui sépare l'Europe de l'Afrique est suffisant pour nous faire parvenir à un monde totalement différent, unique. Ainsi, nous avons été assez dépaysés par notre arrivée à Marrakech, mais c'était un dépaysement agréable. La nature, les gens, la température, les odeurs, les appels à la prière qui retentissent à tout heure du jour et le son incessant des voitures dans la rue; tout y était pour éveiller nos sens et pour nous faire apprécier la culture dans laquelle on s'était plongé.

Pour ceux qui veulent connaître les détails de notre séjour, je vous invite à lire ce qui suit!

Notre arrivée à l'aéroport était assez cocasse. Premièrement, tous les passagers devait passer devant une caméra infrarouge où un agent de sécurité vérifiait notre température corporelle. C'était la première fois que je voyais quelque chose du genre. Ensuite, puisque nous étions Canadiens et que la Grippe A était déjà assez répandu en Amérique du Nord, on nous a fait rencontrer un médecin pour vérifier notre état de santé. Celui-ci s'est contenté de nous poser quelques questions, je ne suis même pas sûr qu'il a pris notre température seulement!

Aux douanes, il y avait presque autant de femmes que d'hommes qui travaillaient. J'ai pu constater que malgré le fait que 98% de la population soit musulmane, aucune agente ne portait le voile. De quoi se questionner sur le bien fondé de quelques accommodements raisonnables au Québec...

Enfin, une fois toutes ces formalités terminées, on a retirer des dirham dans un ATM et on s'est informé sur les tarifs de taxi, question de ne pas se faire avoir sur les coûts de transport dès la première journée de notre séjour!

On a passé en tout trois nuits à Marrakech. On logeait à l'hôtel Foucauld, qui est situé au centre-ville tout près de la Mosquée de la Koutobia et le la Place Jaama el Fna. Pour le prix, l'hôtel était très bien: chambre confortable, salon commun avec téléviseur, terrasse sur le toit, déjeuners inclus, et restaurant sur place offrant de copieux repas.

Voilà quelques uns des monuments et des sites qu'on a pu apprécier...

Place Jaama el Fna

La place Jeema el Fna est vraiment le coeur et l'âme de Marrakech. Quant à moi, c'est ce que la caractérise le plus des autres villes. De jour, elle est occupée par des musiciens, charmeurs de serpents, marchants d'épices et vendeurs de jus d'orange fraîchement pressé. Elle est situé à mi-chemin entre la mosquée de la Koutoubia, construite sous le règne des Almohades et dont le minaret servi de modèle à la Giralda de Séville, et les Souks, véritable quartier commercial où s'affairent les commerçants de toute sorte.

De nuit, c'est un tout autre atmosphère qui s'installe. Les vendeurs d'épices font place au restaurateurs, et des conteurs d'histoires, de blagues, de charades, ainsi de d'autres artistes viennent s'ajouter à la foule d'amuseurs publics déjà présent. Loin d'être prisé seulement par les touriste, l'endroit est fréquenté avant tout par des locaux qui cherchent du divertissement après une longue journée ensoleillée...

En sommes, elle mérite avec juste titre sa place au sein du Patrimoine culturel immatériel de l'humanité.

Palais el Badi

Pour sa part, le Palais el Badi est un édifice qui fut construit au 16e siècle par le roi saadien Ahmad al-Mansour pour célébrer la victoire contre les portugais. Le palais pris 25 ans à se faire construite, était richement décora et compta 360 chambres. Malheureusement, le sultan Moulay Ismail le dépouilla ce palais de ses richesses en 1696 afin de décorer le sien à Meknès.

Comme toutes les ruines du Maroc, il n'y a eu que très peu d'efforts de préservation, et de plus, il manquerait des panneaux explicatifs qui pour nous aider à figurer ce qu'était l'endroit à l'époque.

Les tombeaux Saadiens

Tel qu'il était le cas pour le Palais el Bada, les tombeaux Saadiens datent de l'époque d'Ahmad al-Mansour. Découvert au début du 20e siècle, les tombent ont toutes été restaurer. Pour les amateurs d'art islamique, c'est un endroit à ne pas manquer, le travail de gravure dans la pierre est très impressionnant. La calligraphie servant d'entête à mon billet provient d'ailleurs de là bas (malheureusement, j'ai pas réussi à déchiffrer, lorsque ça sera fait, je vous mettrai la traduction ici!).


Je termine mon résumé ici, j'espère que je vous aurai donné le goût de partir! En somme, j'ai bien aimé mon séjour à Marrakech, quoique comme première ville au Maroc, ce n'était pas de tout repos. En tant que touriste, il fallait toujours être sur ses gardes et refuser les offres de ces faux guides qui veulent nous montrer les souks, et il fallait être dur en négociation. Du plus, dès que l'on prend des photos, les figurants nous courent après pour être payés! Ce type de phénomène n'est pas étonnant quand on apprend que des gens de partout aux pays affluent vers Marrakech pour pouvoir bénéficier du tourisme. Quoi qu'il en soit, la ville à la réputation d'avoir les meilleurs souks du pays, et je tenais   absolument à y acheter mon ensemble pour préparer le thé à la marocaine. Mais ce n'est pas évidant  négocier quand tu n'as aucune idée du prix que tu devrais payer!!


Vous aimeriez en savoir plus sur Marrakech? Je vous invite à consulter le blogue de Eikographia (en anglais). J'y ai trouvé des articles très intéressant sur les murs, les souks, le Palais el Badi et sur les portes.

Ciao bella - partie 2

L'alte à Madrid est terminé, je m'apprête maintenant à aller en Italie, pour la deuxième fois dans ma vie. La première fois j'y avais été avec mes parents en 1999-2000 (et oui, on avait traversé le millénaire à Cremona!), l'année où ma soeur étudiait en France. Cette année, j'y allait pour rejoindre ma cousine Geneviève qui était de passage à Milan. J'allais également en profiter pour rencontrer des amis Internet que je connaissais depuis un certain temps. Les vols intérieurs étant parfois donnés en Europe, il ne m'a vraiment pas coûté cher de me rendre en Italie. Comme vous pouvez le voir sur la photo, je voyageais avec Ryanair, une compagnie "low cost". C'est vraiment cheap, mais bon, ça te rend à destination à prix modique, quoi qu'ils excellent en te faisant payer des frais supplémentaires à l'aéroport... Pour eux, 1 baggage de cabine = 1 baggage de cabine. Pas une sacoche + un sac à dos. Un ou l'autre... Mais bon, quand on sait à quoi s'attendre, y'a pas de surprise. Le vol vers l'Italie s'est très bien déroulé, quoi que j'aurais bien dormi au lieu d'entendre les hôtesses vendre leurs produits "sans taxes". Comme j'étais avec Ryanair, j'ai atterri à l'aéroport de Bergamo, environ à 1h de Milan. J'ai prix une navette jusqu'à la station centrale de Milan où je devais rejoindre ma cousine. Malheureusement, j'ai oublié de prendre une photo de la station! C'était vraiment très beau comme endroit!

Une fois arrivée à Milan, je me mis à chercher ma cousine... Selon mes calculs, on devait arrivé en même temps. J'ai attendu, attendu et attendu. En me renseignant auprès du personnel de la gare, je me suis rendue compte que je m'étais trompée d'heure, et qu'elle allait arrivé relativement plus tard. Un stress de moi, je savais qu'on ne s'était pas manqué. Cependant, je devais contacter mon hôte CouchSurfing chez qui on allait séjourné deux soirs, mais ni mon cellulaire espagnol et ni les téléphones publics ne voulaient fonctionner!! Quand ma cousine Geneviève et son amie Isabelle sont enfin arrivées (en plus, le train avait du retard), on a essayé de trouver un moyen de rejoindre notre hôte. C'est finalement la concierge d'un hôtel très chic qui m'a permi de faire mon téléphone. Encore merci!

On a pris le métro pour aller rejoindre notre hôte Julio. Mais quelle aventure le métro, jamais j'en avais entendu un aussi bruyant que celui de Milan! En plus, on ne pouvait même pas se rendre à destination, le soir la ligne ne faisant pas tout le trajet. Heureusement que j'ai été contacté par Julio à temps (oui, au moins mon téléphone était capable de recevoir les appels). On est donc arrivée tard, mais on a pu faire un peu connaissance avant d'aller au lit se reposer.

Première journée de visite

Après une petite nuit de sommeil, on est parties découvrir les merveilles de la ville de Milan. Les tramway, l'opéra, le dôme, la cathédrale, le château, les églises, l'art... J'ai trouvé que le style de la ville était très différent des autres villes que j'avais vu jusqu'à présent. Moi, Geneviève et Isabelle on a découvert une partie de la ville à pied, et par la suite on a rencontré mon amie Chiara au château des Sforza. Je la connaissais depuis un bon petit bout sur Internet, mais c'était la première fois qu'on se voyait. Tout en visitant, on ne pouvait s'arrêter de parler. Après la visite du château, on a bien mangé, et on a poursuit notre visite de milan. C'était très intéressant de visiter avec quelqu'un qui connait bien la culture, l'art et l'histoire. Entre autre, elle nous a montré la maison où a vécu Alessandro Manzoni, auteur de I promessi sposi(les fiancés). Cet oeuvre est très importante dans la littérature italienne car elle a permis de normaliser la langue italienne d'entre les différents dialectes qui existaient. Aussi, petite anecdote, on a pas pu visiter l'intérieur de la cathédrale lors de la première journée parce que nos épaules étaient découvertes!!

Le soir, on est retourné chez Julio et on a eu droit à une séance de préparation de lasagne! Miam miam :D

Voici quelques photos de cette première journée!

Deuxième journée de visite

On a dit au revoir et merci ce matin à Julio. De retour à Milan, nous avons rejoint Chiara pour une autre journée de visite. Cette fois-ci, on s'est amené des foulards pour pouvoir couvrir nos épaules. On a visiter plusieurs églises cette journée là, et pour la plupart, elles étaient toutes très impressionnantes.




Troisième journée de visite

Geneviève et Isabelle sont partie le matin de notre troisième journée à Milan. Ce fut court, mais le temps passe toujours très vite quand je suis avec ma cousine... Lors de cette journée, moi et Chiara avons été mangé avec d'autres amis italiens. Pour une fois, tout le monde parlait italien autour de moi, et malgré le fait que je n'ai jamais fait de cours d'italien, je comprenais, grosso-modo, ce qui se disait. C'est dommage que je ne sois pas resté plus longtemps en Italie, je crois que j'aurais vite appris à le parlé! /div>

En après-midi, je suis partie avec mon ami Alessandro découvrir la ville de Monza. Malheureusement, Chiara était occupée et ne pouvait pas nous suivre. La température était belle, et ça faisait du bien de voir un peu de nature après la ville. En après midi on a été au parc, et en soirée on a fait une marche en ville.




C'était ma dernière journée de visite en Italie, le lendemain je devais prendre l'avion pour retourner à Grenade. Le plus dur n'était pas de quitter Milan et l'Italie, mais c'était de quitter si vite des personnes que je venais à peine de vraiment connaître, et de ne pas savoir si j'allais pouvoir les revoir un jour...

De retour au Québec

Château du petit village de Coca (Castilla-León, España).

Je suis désolée chers lecteurs de n'avoir pu tenir à jour ce blogue. Je l'avais créer pour que vous puissiez me suivre en voyage, mais il s'est avérer que c'est lorsque nous voyageons que nous avons le moins de temps de faire part aux autres de nos aventures. Soit par manque de temps pur et simple, ou soit par manque de connexion. C'est pourtant dommage, car plus le temps passe, plus les souvenirs s'effritent. Je vais tout de même essayer, au cours des prochaines semaines, de vous faire voyager aux endroits où j'ai été depuis le dernier billet, c'est à dire juin. Avec photos à l'appuie, je vous amènerai donc en Italie, au Maroc, et un peu partout en Espagne.

Mais comme je ne peux tout de même pas vous laisser sans photo ni rien, je vous ai quand même laissé un petit aperçut de ce qui s'en vient!

Madinat Azahara et Córdoba

Les Universités en Espagne, c'est publique. Ça ne relève pas de secteur privé comme nous au Québec. Je vous dirais que ça à ses avantages, comme ses inconvénients. Mais mon but n'est point de créer un débat pour savoir lequel est mieux...

Mais bon, j'ai trouvé intéressant qu'une université où les frais d'incriptions sont moins de 200 euros par session trouve de l'argent pour amener ses élèves en sorties culturelles... Je ne sais pas si c'est comme ça dans d'autres départements, mais dans celui d'études sémitiques, plusieurs sorties ont été organisées au cours de la session, et ce, totalement gratuit!

Le vendredi 24 avril, j'ai donc profité d'une sortie départementale pour aller visiter Madinat Azahara et Córdoba avec des collègues de classes.

Madinat Azahara est une cité califale construite au Xe siècle sous le règne de Abd al-Rahman III. Selon la légende, il a construit cette cité à l'honneur de sa favorite, Al-Zahara:

Touché par la nostalgie et le mal du pays dont elle souffrait - les montagnes enneigées de la Syrie lui manquaient énormément - Abd ar-Rahman fit entourer sa nouvelle cité d'amandiers et de cerisiers, dont les fleurs blanches duveteuses évoquaient les flocons de neige. (1)

En vrai, la nature de la construction de ce palais est plutôt politique et idéologique. Pour montrer son pouvoir, le calife voulait la construction d'une nouvelle cité, symbole de pouvoir, imitant ainsi les autres califes orientales. Cette cité servait aussi à montrer sa supériorité face aux Fatimides d'Afrique du Nord.

Avant de vous partager quelques unes de mes photos, j'aimerais partager quelques détails architecturals intéressants:
- L'entrée principale était formé de 14 arches, dont seulement la porte du milieu était utilisée.
- La Mezquita Aljama a les mêmes caractéristiques que la Grande Mezquita de Córdoba. La première fut donc un modèle à la construction de la seconde.

En après midi, on est allé à Córdoba. Après avoir mangé un bon sandwich, on a visité la Mezquita (qui malheureusement depuis a été changé en Cathétrade) et on a marché dans la Juderia. Malgré le peu de temps qu'on avait ça quand même été bien! Voici quelques photos de la mosquée et de la ville...

(1) Lonely Planet "Andalousie", 5e édition, p.309.

Mes vacances à Barcelone durant la semaine sainte

La température se déchaîne ce soir! Après une belle journée de chaleur et de beau soleil, le temps est très orageux. Il moullait à sciots tantôt, et maintenant, le vent siffle à travers les fenêtres. Le temps est donc parfait pour reprendre mon retard et vous mettre à jour sur mes aventures...

Depuis mon arrivée à Grenade, je n'avais pas eu l'occasion de beaucoup voyager. Notre premier "voyage" en Espagne eut alors lieu pendant la semaine sainte, (semaine précédant le lundi de Pâques), où tout les étudiants ont congés. Pendant cette semaine, il y a des processions religieuses dans tout l'Espagne, mais particulièrement ici dans le sud. On a eu la chance de voir quelques processions avant et après notre séjour à Barcelone.

Lors des processions, il y a toujours un char (transporté par près d'une 40 d'hommes), sur laquelle est présente une figure de Jésus, de la Vierge, ou encore d'un autre Saint. Ce char est précédé par les nazarenos, ou encore les "pénitents". Lorsqu'on est pas habitué, ça fait très bizarre de voir des gens qui se promaine sous un chapeau semblable à celui du KKK... Sont aussi présente les femmes et les filles, celles-ci sont vêtues de noir avec un voile et une croix. Enfin, une fanfare suit à la fin jouant des chansons mélancoliques. (Pour ma part, entendre la musique est ma partie préférée des processions!)

Lundi 6 avril: Grand départ pour Barcelone

Petit conseil à tout ceux qui veulent faire le trajet Granada-Barcelone, NE PRENEZ PAS LE TRAIN!! lol

Ou si vous prenez le train, faites le trajet de nuit et assurez vous d'avoir un lit, ça vaut beaucoup mieux... 12 heures dans le même train, même si tu peux bouger et te promener de wagon en wagon, c'est long!

Mais bon, le plus "drôle" dans notre trajet, est qu'on s'était amener quelques collations, sans plus, en prévoyant qu'il y allait avoir un wagon-bouffe. Or, pendant tout le trajet de l'allée, on a cru que ce wagon-bouffe n'existait pas, et les arrêts n'étaient pas assez long pour aller se chercher de la nourriture aux différentes gares. Le mieux qu'on a eu, c'est un petit sandwich. Je me suis même ouvert une bière en chemin en espérant que ça me remplisse un peu l'estomat!!!

Mais quand je dis que c'est "drôle", c'est que, ben oui, y'existait le c**** de wagon-bouffe. Il était apparut plus tard en route, et on l'a découvert seulement sur le trajet du retour, alors qu'on s'était fait des réserves de McDo pour tout le trajet...

Vers 8:30-9:00, on est arrivé à la Station Saints de Barcelone, et on a réussi à trouver notre chemain dans le métro jusqu'à notre auberge: Le Barcelone Urbany Hostel. Pour un hostel, c'est très classe comme endroit. Tout était propre, on avait une cuisine, un bar, une salle comune, une terrasse, des ordinateurs et même accès à une piscine et salle d'entrainement!

Sur la photo ci-contre, je voudrais porter votre attention à l'échelle pour monter sur le lit d'en haut. Elle arrête à la hauteur du lit, on a donc pas de "pogne" pour monter plus haut. Résultat: on s'est tous planté la première fois qu'on a essayé de monter. Après, ben on développe les techniques parce qu'on veut pas avoir l'air fou devant tout le monde!! héhé

Mardi 7 avril: Première journée de visite

Bon, le voyage commence à être loin un peu pour tout me rappeller en détail, mais la première journée à ressemblé à visite du magasin officiel du FCBarcelone, chill-out sur Plaza Catalunya, magazinage et on session de maquillage au Séfora, dîner au Hard Rock Café, marche sur las Ramblas, yeutage du Mercat St-Joseph, et du on-se-fait-pogné-par-la-pluie-rendu-au-port-donc-on-rentre-à-l-auberge.

Le soir, on sort avec nos amis de l'auberge (et oui, on a eu la chance d'avoir des super compagnons de chambre avec qui on a pu s'amuser toute la semaine) pour aller manger de la paëlla tout en essayant de trouver une tv pour écouter le match de fútbol. La température était encore mauvaise et on voulait rester près de l'auberge, on s'est finalement rendu dans le coin de la Sagrada Familia, dans un petit resto où la bière (je m'en suis rendu compte avec la facture) était 7.50 Euros, et ça, SANS TAPAS!!! En plus, ils nous on charger les pains qu'on a pas commendé... Vive le sud, le nord, c'est crosseur :p

Après ça, on est revenu sortir dans le ti-bar de l'auberge.

Mercredi 8 avril: Barça reçoit Bayern

Le mercredi, moi et Julie avont visité la Casa Battló, Gaudi étant un incontournable lorsqu'on visite Barcelone... L'entrée était assez cher pour un budget étudiant, mais bon, je crois que ça valu la peine.

Après on a fait un peu de shopping, mais comme Julie et Christinne voulait retourner à l'auberge avant le match et partir en même temps que les gars, moi j'ai décidé de continuer ma marche toute seule. J'ai fait quelques autres boutiques, et je me suis dirigée vers le barri gòtic. J'ai donc eu la chance de voir la cathédrale, ainsi que son clos où se trouvent de magnifiques oies.

J'ai rejoins les filles directement à la sortie de métro du Camp Nou. Le trajet aller à été toute qu'une aventure. Pour l'occasion, j'avais vêtu mon chandail du Barça. Or, en attendant le métro, j'ai rencontré un groupe de supporteur du Bayern de München (Munich). Bien que je supportais l'équipe adverse, ce groupe de joyeu-luront sont devenu mes amis de métro. Tout le long, ils chantaient, sautaient dans le métro, c'était vraiment une belle ambiance avant match.

Moi et les filles on s'est finalement rejoints, et ça fourmillait de monde autour du stade. À défaut d'avoir des billets d'entrée, on a écouté la parti dans un bar à proximité, dehors, on pouvait entende le monde crier à l'intérieur du stade!!

Jeudi 9 avril: enfin une journée complète de beau temps!!!

En avant midi (n'oubliez pas que le "midi" est vers 2h en Espagne), on est aller visiter la Sagrada Familia. C'est vraiment spectaculaire à voir, et il ne faut pas passer à côté quand on va à Barcelone. Par contre, je vous conseil de ne pas la visiter. Le temps d'attente est beaucoup trop long, l'entrée est assez chère, et de l'intérieur, il n'y a rien de spectaculaire. À vrai dire, ça ressemble plus à un chantier de construction qu'une église... En plus, si vous voulez monter en haut, nous on avait pas le choix de prendre l'ascenceur, donc encore une file d'attente et des frais additionnels.

En après midi, moi et Julie on s'est rendu vers un autre oeuvre de Gaudì, soit le Parc Güell. On a fait un petit roupillon sur le gazon, et on a admirer l'ensemble du parc. Le seul point négatif: y'a un peu trop de monde. Mais qu'est-ce que tu veux y faire....

Le soir, on a un peu arrosé notre dernière soirée, et après avoir bu au préalable, on s'est rendu dans une discothèque de la ville (et qui était accessible à pied à partir de notre hostel), le Razzmataz. On est rentré sur les petites heures du matin, juste à temps pour paqueter en vitesse nos valises et prendre un taxi jusqu'à la garre.

Vendredi 10 avril: le retour

Après avoir passé une nuit blanche, on a toutes essayées -avec plus ou moins de succès- de dormir dans le train. Le 12h de route à été long encore une fois, mais cette fois-ci, on avait nos provisions en nourriture, en plus du wagon-bouffe qu'on a trouvé, cette fois-ci. Rien ne sert de vous dire que j'ai très bien dormi vendredi soir!!

Grenade à Pied

C'était par un dimanche ensoleilé d'avril que j'avais décidé d'aller passer mon après-midi à lire un livre dans l'albaicin, quartier le plus ancien de Grenade. J'avais l'intention de m'installer à la Puerta Monaita (que vous voyez ci-contre), où on peu admirer la ville en hauteur. Mais à peine arrivée à destination je me fais demander le chemin pour le Mirador San Nicolas. Je décide donc de mettre la lecture de côté, et je passe le reste de l'après-midi à découvrir la ville de Grenade avec mon nouvel ami argentin.

Première partie: l'ascention jusqu'à la Puerta Monaita

La première photo que vous voyez est celle de la Puerta de Elvira. Elvira, ou encore Iliberris, est la dénomination pré-islamique de Grenade. Les deux photos suivantes sont celles des marches que j'ai dûes monter pour me rendre, à partir de la Puerta de Elvira, jusqu'à la Puerta Monaita. Avec la vue qu'on a d'en haut, on ce rend compte que ça valait bien le coup...

Deuxième partie: le Mirador San Nicolas

Se promener dans l'albaicin, c'est une peu comme se promener dans un labirynthe. Mais heureusement, on fini toujours par y trouver son chemin. Je vous dirais même que c'est assez instinctif... 

Si vous vous promenez un jour dans l'albaicín, vous aller sûrement voir la Puerta Nueva, communément appelée "Puerta de los Pesos". Quand vous regardez attentivement, vous verrez des pesées accrochées en haut de la porte, ces dernières étaient pris des marchands qui essayaient de "voler" leurs clients. On accrochait les pesées en haut à la vision de tous pour dire que Grendade était une ville juste...

Un fois arrivée au Mirador, vous ne pouvez qu'apprécier la vue... l'Alhambra et la Sierra Nevada font un très bon mélange...

Troisième étape: les caves!

Après s'avoir rassasié de la vue, on s'est dirigé vers les caves. Je n'y avait jamais encore été, mais en passant par des petits chemins, on a réussi à se rendre... Je croyais avoir eu une belle vue de la ville depuis l'albaicín, bien je n'avais encore rien vue... Quand on monte dans la montagne, tout est encore plus beau... Voici d'autres photos!

(J'y ai retournée récemment et j'ai pris d'autres photos, mais c'est pas encore sur mon ordi... Je vais donc en rajouter bientôt, et peut-être une vidéo aussi!)

Dernière étape: l'Alhambra!

Après avoir monté à la Puerta Monaita, monté au Mirador et redescendu et monté aux caves... On redescend une autre fois et on remonte vers l'Alhambra. Grendade ça été construit sur une montagne, donc si vous voulez en tirez pleinement profit, il faut être moindrement en forme... Mais comme ça fait du bien de marcher autant!!

En chemin vers l'Alhambra, on est tombé tout à fait par hasard sur le "Palacio de Cordoba", un vrai petit trésor. 

On s'est rendu à l'Alhambra en empruntant la Cuesta de los Chinos. Si vous avez à vous y rendre un jour, je vous suggère fortement ce chemin! 

Enfin arrivés à l'Alhambra, on a pas payé pour visiter (et de toute façon il n'y aurait certainement pas eu de billets), mais on a quand même pû voir une toute petite partie du cite...

De plus, je me suis amusée à regarder où on avait été plus tôt, et surtout à regarder le Mirador San Nicolas, d'où j'ai tant de fois déjà regardé l'Alhambra...